L’aquarelle, medium contradictoire,
aussi transparent qu’intense,
aussi merveilleux que capricieux,
le séchage étant tantôt un ami et un ennemi,
je lutte contre son arrivée, ou au contraire je l’attends avec impatience.
À mon sens, la discipline qui met le plus en exergue la confrontation/cohabitation de l’ombre et de la lumière.
La lumière, poudroiement scintillant, éblouissante ou bien encore étincelante, sous mes pinceaux, s’éteint dans l’ombre pour se définir pleinement.
L’ombre profonde, nuancée, parfois flottante, s’allument d’un sens nouveau en se frottant à la lumière.
Chacune permettant à l’autre d’exister, lui donnant sa raison d’être. Deux amants.
Est-ce la lumière qui délimite l’ombre ou l’ombre qui délimite la lumière ?

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