Carnet de voyage réalisé sur l’été 2017 : « Irlande mon amour »
Notre premier point de chute se trouve à Dublin, dans le quartier sud de la vieille ville. Nous sommes proches de Temple Bar mais en même temps au calme, au milieu des bobos dublinois. La vue sur la canopée des toits, depuis notre terrasse, est très apaisante. Les agapanthes nombreuses tentent d’égaler la hauteur du clocher de la Cathédrale St Patrick.
Le Trinity College vaut le détour, d’autant que la visite guidée des extérieurs, menée dans la langue souhaitée et par les étudiants eux-mêmes, est gratuites. Beaucoup d’anecdotes sympas et une présentation complète de la vie quotidienne, parfois peu commune, des étudiants et professeurs nous a été contée.
La vieille bibliothèque « The Long Room », dont l’entrée est payante, abrite des trésors. Au-delà des livres ordonnancés par taille et par poids (les plus grands et plus lourds en bas), des bustes vénérables, une harpe céleste, le Book of Kells et surtout une paix religieuse. Nous y avons siesté rrrrrrononon….
Nous montons dans le nord de l’Irlande, dans le comté d’Antrim, découvrir la chaussée des géants. Le verso de cette dernière nous protégera du temps capricieux, forte pluie venteuse parsemée d’éclairs. L’accalmie n’en sera que plus belle pour dessiner ce sage versant protecteur, ainsi que quelques vues dans les hauteurs.
Nous redescendons au sud de Dublin, visiter le comté de Wicklow et les deux lacs de Glendalough, ici j’ai dessiné le plus grand « upper lake ». A ce moment, j’aimerais être Ansel Adams pour capturer, comme lui seul sait le faire, ce paysage digne d’un Eden. J’oscille entre recueillement et émerveillement.
Nous virons alors complètement vers la côte ouest irlandaise, pour enfin atteindre le Connemara. Les rochers abondants imitent les moutons qu’ils côtoient, à s’y confondre, en courbant le dos vers l’herbe nourricière.
Le temps est magnifique et magnifie la vue panoramique offerte depuis le National Park.
La singularité des lieux colle très bien au poème de Thomas Davis, My Land, dont je ne citerai que quelques vers :
She is a rich and rare land;
Oh! She’s a fresh and fair land;
She is a dear and rare land-
This native land of mine.
Parmi les îles d’Aran, INIS MÓR, la plus grande, est cousue de murets de pierres et brodée d’herbe claire en chaque carrée. Un patchwork ton sur ton posé sur un lit de mer. La mer et la terre y sont amants.
Tant d’endroits à découvrir…
Nous descendons doucement vers les collines de calcaire, The Burren. Elles sont délicieuses à regarder. J’en aurais volontiers savouré une version pâtissière : The Burren Cake. Imaginez une pâte sablée recouverte d’une crème à la menthe puis d’une finition de meringue à la douille. MIAM
Plus au sud encore, l’anneau de Kerry serti de joyaux. Ses anses qui longent la péninsule d’Iveragh, accueillent, mieux que des rivières de diamants, des océans qui reflètent la lumière du soleil comme aucune pierre précieuse ne le peut. Une halte à Waterville, un bijou de baie, parmi tant d’autres.
Une des composantes vitales de l’Irlande est bien sûr sa musique et ses chants. Tous nos sens ont été comblés.
Pour la petit histoire, ce percussionniste avec l’étoile sur le coude, dessiné dans une rue vivante de Galway, s’est reconnu lors d’un de mes post sur Facebook. Il m’a offert son CD …en récompense.
Il est à noter avec humour que l’Irlande est le seul pays, à ma connaissance, qui offre la joie d’entendre une chanson du folklore ayant pour thème la FAMINE, alors que vous êtes installé au pub devant une copieuse assiette de frites…et autres accompagnements. La suite du menu musical comporte une bonne rasade de chansons sur les effets salvateurs, ou pas, du whisky …pour motiver les troupes.
Je suis amoureuse de ce pays!
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Nous sommes donc deux à l’être ☺
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Je veux y retourner!!! La bibliothèque du Trinity Collège 😍
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